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Un pilote de para-moteur appréhendé sur la centrale du Bugey

Ce mercredi matin à 7h38, un militant de Greenpeace a atterri en para-moteur sur le site de la centrale nucléaire de Bugey, dans l’Ain. Les gendarmes du Peloton Spécialisé de Gendarmerie chargé de la protection du site (PSPG) sont immédiatement intervenus et ont appréhendé le pilote dans les minutes qui ont suivi.  Le militant de Greenpeace a atterri, précise EDF en dehors de la zone nucléaire.

Par mesure de sécurité, les accès du site ont  été bloqués et la direction de l’entreprise a demandé au personnel de ne pas quitter les  postes de travail, la sûreté des installations n’a aucun moment été remise en cause.

Pour les élus Europe Ecologie Les Verts de Lyon, l’incident est relaté de la manière suivante, avec un pointe d’humour. Le militant a ” rendu visite à la centrale nucléaire du Bugey, située à 40 kilomètres de Lyon. C’est avec une facilité étonnante que ces militants ont survolé les quatre réacteurs de la centrale et ont pu déposer un fumigène sur le dôme de l’un d’entre eux.”

L’évènement fait suite à l’incursion des militants de Greenpeace dans la centrale de Nogent sur Seine en décembre 2012. Il preouve pour les élus EELV, une fois de plus que la sûreté du nucléaire est illusoire. ” Si les exploitants de la centrale n’ont pu arrêter un parapentiste, comment pourraient-ils arrêter un terroriste jetant son avion sur la centrale ?”
Nous déplorons que l’audit sur la sûreté du nucléaire demandé par le gouvernement à la suite de l’accident de Fukushima ait été limité aux risques naturels (séismes, intempéries…). L’action de Greenpeace, prouve une fois de plus, que nos centrales, et en particulier celle du Bugey, ne sont pas des forteresses inatteignables et que le risque encouru par les populations alentours est réel.

Fanny BUBOT, candidate écologiste aux élections législatives dans la 3ème circonscription du Rhône et Bruno CHARLES, candidat suppléant, rappellent que la centrale de Bugey est à 40 km “d’une agglomération d’1,5 millions d’habitants et que les conséquences d’un accident seraient dramatiques.” Il y a quelques semaines, les élus de gauche et écologiste du Conseil municipal de Lyon ont demandé au Préfet de Région d’inclire l’agglomération lyonnaise dansle périmètre qui doit être pris en compte en cas da catastophe à Bugey.

” En tant qu’écologistes, nous réaffirmons notre volonté de sortir du nucléaire afin de protéger les populations des risques et d’engager une transition énergétique sur les vingt ans à venir. Les travaux repris dans le scénario Négawatt  ont montré qu’il est possible de sortir du nucléaire en 20 ans sans perte de qualité de vie, et en créant des milliers d’emplois” rappellent les candidats anti nucléaires aux élections législatives du mois de juin.

michel.deprost@enviscope.com

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