Les scénarios du changement climatique sont globaux, ce sont des scénarios pour le moyen et long terme. Les scénarios qui abordent en détail la situation de régions, sont encore peu nombreux, en particulier par l’évolution dans les régions critiques pour le fonctionnement des systèmes hydrauliques.
L’évolution du climat en zones de montagne est un paramètre important pour la connaissance du climat futur, de la ressource en eau disponible en montagne, mais aussi à l’aval. Il faut essayer de connaitre les volumes et la répartition de cette eau dans les cours d’eau, en fonction des saisons et d’usages économiques.
La détection des signaux associés aux évolutions climatiques régionales est un enjeu majeur pour la validation des scénarios, pour aider à piloter les modèles et pour en anticiper les impacts environnementaux.
Manquent en particulier des scénarios à moyen terme à l’échelle de la décennie. C’est le défi qu’entend relever la plate forme mise en place sous l’impulsion d’Envirhonalp.
Sandrine Anquetin, est coordinatrice depuis le mois de septembre 2012 anime la mise en place de cette plate forme en gestation depuis un an, motivée par Envirhonalp pour faire du lien entre variabilité passée, présente et anticiper le climat futur.
Les enjeux sont particulièrement forts en Rhône-Alpes où les glaciers fondent et où des zones se trouvent en situation de déficit en eau chaque année. Une réduction du manteau neigeux et du manteau glaciaire aura des répercussions non seulement sur les activités touristiques alpines (ski, activités estivales), mais aussi sur l’agriculture (ressource en herbe).
Les conséquences seront importantes aussi pour l’alimentation en eau à l’aval, pour l’agriculture qui peut être fortement demandeuse au moment où des besoins sont constatés pour le refroidissement des centrales nucléaire.
L’un des enjeux vise à cerner les changements non seulement à plusieurs décennies mais aussi à l’échelle des dix prochaines années. « ce n’est que depuis quelques années que les modules climatiques, atmosphériques, climatiques et biosphériques sont connectés pour mieux connaitre l’interaction entre les différentes facettes de l’atmosphère en jeu dans l’évolution climatique. » explique récemment Sandrine Anquetin.
En Rhône-Alpes les chercheurs ont les compétences mais ils ne sont pas en lien et ils interprètent à leur manière les boites amons pour réaliser les études d’impact.
Changements des glaciers,
de la qualité de l’air, des écosystèmes, l’échelle régionale est l’échelle adaptée.
Il y a des verrous notamment la prévision climatique décennale
demande important pour des investissements à dix ans, mais les précisons sont encore insuffisantes.
Le lien est très hétérogène, le lien se fait à l’échelle individuelle.
Il faut mettre en place des liens avec les gens cela passe aussi en amont par une fédération entre chercheurs. Permettre une gestion et une utilisation plus ouvertes. Avoir un lieu unique
un centre de données mise en lien avec des questionnements sociétaux.