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L’ASPAS renouvelle sa demande de journées sans chasse

L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages ( ASPAS, siège à Crest, Drôme) demande que soit étudiée la mise en place de journées sans chasse pour que les espaces naturels puissent être fréquentés en toute sécurité par les promeneurs. L’association s’exprimer après la mort d’un jeune de 20 ans, dimanche 23 décembre, tué par la balle d’un chasseur alors qu’il se trouvait en compagnie de son amie, dans une voiture, sur un chemin d’une forêt d’Andelot ( Haut Marne).



Le jeune homme et son amie se trouvaient à l’intérieur de leur véhicule sur un chemin. Un groupe de chasseurs traquait le renard et un chasseur a tiré dans des circonstances que l’enquête déterminera. Le projectile a percuté en pleine tête la victime qui est décédée immédiatement.

« Accident ? Oui bien sur c’est un accident. Mais est-ce une excuse pour autant. Depuis des années et des années, les associations de protection de la Nature, ASPAS en tête, demandent qu’enfin un partage de l’espace et du temps soit aménagé dans nos campagnes» explique l’association dans un communiqué de presse. « Durant six mois de l’année, sous prétexte de danger de chasse, il ne faudrait plus aller ramasser de champignons, plus se balader en forêt, plus aller observer la faune, plus emmener sa petite amie dans les bois…» poursuit le communiqué. Pour Pierre Athanaze, administrateur de l’association, l’instauration d’un jour sans chasse clairement connu du public, est nécessaire. Pour lui, la chasse ne peut se pratiquer tous les jours car les pratiquants sont de moins en moins nombreux, alors que les pratiquants d’autres activités de nature sont eux de plus en plus nombreux.
La non pratique de la chasse n’est plus encadrée par la loi, mais reste fixée au plus par des arrêtés préfectoraux, avec des jours variables , d’un département à l’autre, d’une espèce à l’autre. De fait, les jours de pratique de la chasse sont parfois peu nombreux, par exemple trois jours par an pour le lièvre dans le Rhône. De nombreuses associations limitent le nombre de jour de pratique, en fonction de leur plan de chasse, des conditions du moment, mais aussi des souhaits de leurs adhérents, c’est à dire de leur contraintes diverses, en particulier professionnelles. Les calendriers des jours de chasse restent dont très locaux, et varient d’une commune à l’autre, ce qui rend difficile la balade en forêt ou sur les chemins, d’un territoire à l’autre, d’un département à l’autre. Les chasseurs du Mont d’Or, près de Lyon, évitent de chasser le samedi et le dimanche, et s’organisent pour chasser pendant la semaine. Dans le Rhône, des informations sont données dans les mairies, aux organisateurs de randonnées, s’inscrivent dans le schéma de randonnée, mais il y a pas de système lisible , donc sûr et les chasseurs tiennent à conserver une certaine liberté pour s’adonner à leur loisir.


http://www.aspas-nature.org/

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