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Découvrir comment la relation à l’eau inspire les architectes, avec «Franchir la berge»

Cette exposition consacrée aux paysages, à l’aménagement des berges et au franchissement des cours d’eau est présentée au CAUE Rhône Métropole dans le cadre de l’année « La nature en ville ».

L’exposition itinérante « Franchir la berge » se tiendra jusqu’au 21 décembre prochain au 6bis Quai Saint Vincent à Lyon.©Sylvain d’Huissel

Depuis une semaine, le CAUE Rhône Métropole, accueille au 6bis quai Saint-Vincent l’exposition itinérante « Franchir la berge ». Celle-ci, qui se tiendra jusqu’au 21 décembre prochain. invite à découvrir et à comprendre comment la question de la relation à l’eau « a inspiré les architectes et les acteurs du territoire, de la formation de nos villes jusqu’à nos jours ». Le vernissage de l’exposition aura lieu ce jour, 16 septembre, en présence de Joël Baud-Grasset, président du CAUE de Haute-Savoie, de l’union régionale et de la fédération nationale des CAUE, et de Dominique Amouroux, commissaire de l’exposition, critique et historien de l’architecture du XXe siècle.

Le CAUE de Haute-Savoie est en effet à l’origine de cette exposition, en partenariat avec la Ville d’Aix-les-Bains, la Cub (Fondation pour la Culture du Bâti à Lausanne) et les CAUE de Rhône Métropole, de l’Isère et de Savoie. Dominique Amouroux explique avoir raisonné sur une problématique « qui semble évidente quand on est en Haute-Savoie », à savoir « la relation entre l’architecture et des étendues d’eau plate que sont les lacs, qui sont, à chaque fois encadrés par des montagnes ». « On a une organisation des paysages qui n’est pas sans conséquence sur la façon d’envisager l’architecture qui va venir s’installer dans ces sites », explique-t-il.

L’exposition a été élaborée à partir de 4 fils de lecture : contempler le paysage, tutoyer l’eau, chevaucher la berge, et enfin l’investir. Selon son commissaire, l’exposition veut toucher un public élargi. « Ce n’est pas une exposition d’architecte qui parle aux architectes », souligne-t-il.

Le rapport au territoire mis en avant

Le CAUE Rhône Métropole note que « pour la troisième et dernière exposition de son année d’exploration des rapports entre ville et nature, cette exposition place l’élément « eau » comme une composante centrale du projet d’architecture dans sa relation au paysage ».

Son directeur, Sebastien Sperto, note que l’exposition du CAUE 74 était « une exposition très plastique liée au rapport entre l’architecture – qu’elle soit conceptuelle, réelle ou imaginaire – et l’eau ». Sur le territoire de la Métropole et du département du Rhône, l’exposition a été complétée par une observation plus urbaine et locale.« Ce qui nous paraissant intéressant, c’était aussi d’avoir une approche pédagogique par rapport à cette question du rapport à l’eau, et au delà de l’architecture, d’essayer d’embrasser la question du rapport au territoire, à l’eau et à l’architecture, de croiser les trois pièces, et regarder un peu ce qui s’était passé sur cette question sur certains projets de la Métropole de Lyon et du département du Rhône », note-t-il. Plusieurs territoires ont ainsi été sélectionnés : le bassin de la Saône et le pont du Change, l’Hôtel-Dieu, les Berges du Rhône, Saint-Romain-en-Gal, Miribel-Jonage ou encore Tarare.

Le directeur du CAUE note que dans le titre de l’exposition, « Franchir la berge », « en filigrane, il y a eu la manière dont on a pu, ou pas, maitriser à différentes périodes de l’histoire, le rapport à l’eau, à ses berges ». Sur certains secteurs, comme à Jonage avec le canal alimentant l’usine hydro-électrique de Cusset ou à Tarare avec la canalisation de la Turdine ayant permis l’essor de l’industrie textile au 19e et 20e siècle, l’eau a pu être utilisée comme ressource industrielle.

A Lyon, le Rhône aura longtemps constitué une frontière. Le bâtiment de l’Hôtel Dieu faisait partie, à l’Est de la Ville, du dispositif de défense sanitaire, religieuse et sociale de la ville. Sebastien Sperto note que la maîtrise des berges dans la capitale des Gaules est relativement récente. On peut la dater de la moitié du 19ème siècle, avec la généralisation des quais hauts et des murs en perré pour se protéger des inondations. A partir de ce temps, Lyon s’approprie ses berges et en trouve un véritable usage avec de larges promenades et espaces de marché sur le haut des berges. Depuis une dizaine d’années, le récent réaménagement des berges du Rhône et des rives de Saône permet, depuis de se réapproprier l’espace public, à l’instar d’autres territoires qui s’exprime aussi à Saint-Romain-en Gal et Vienne, où les rives sont conquises et habitées.

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