La décision rendue par le conseil d’Etat le 18 juin dernier annule l’ordonnance du juge des référés prise le 23 décembre 2014, laquelle suspendait l’un des deux arrêtés préfectoraux autorisant le démarrage du chantier de Center Parcs. Un recours reste à examiner par le tribunal administratif de Grenoble, lequel dira si les travaux sont à nouveau autorisés.
Le Conseil d’Etat a rendu ce jeudi matin dernier un arrêt concernant le pourvoi en cassation formé par la société Pierre et Vacances, après l’ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Grenoble qui avait, le 23 décembre 2014, suspendu l’un des deux arrêtés préfectoraux pris en octobre 2014 et permettant le début des travaux du Center Parcs de Roybon.
Le Conseil d’État, qui avait examiné l’affaire jeudi dernier, a annulé cette ordonnance estimant « qu’aucune des critiques des requérants n’est suffisamment sérieuse, en l’état de l’instruction de l’affaire, pour justifier qu’il suspende l’autorisation contestée ».
Le président du Conseil départemental, Jean-Pierre Barbier, qui a constamment milité pour l’ouverture du parc de loisirs, dit se féliciter « de cette décision qui va permettre légalement à Pierre et Vacances de poursuivre ses travaux ».
« C’est une bonne nouvelle pour le département de l’Isère et les entreprises. Rappelons qu’à terme, ce projet permettra la création de plus de 700 emplois pérennes, et qu’il mobilisera 1500 personnes pour sa phase de construction. Ce projet permettra également d’offrir un atout indéniable au territoire concerné.
« Il s’agit d’une étape importante qui vient d’être franchie dans les interminables procédures juridiques qui jalonnent ce dossier. Nous attendons désormais la décision du Tribunal administratif de Grenoble le 2 juillet prochain.”