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AEDEN innove pour l’utilisation du carburant à base d’huile végétale

Les agro-carburants ne pourront pas se développer au point de répondre aux besoins énergétiques globaux pour la mobilité. Leur production, assise sur l’utilisation d’intrants et de pesticides, aurait des effets négatifs sur l’environnement tout en consommant beaucoup de terres. Ils peuvent être intéressants en revanche dans le secteur agricole et dans des utilisations proches où ils peuvent être utilisés depuis le 1er janvier 2006 en bénéficiant d’une fiscalité allégée. Les agro-carburants devront aussi être utilisés à partir du 1er janvier 2008 dans les espaces naturels sensibles.


Des tourteaux pour le bétail


Luc Genevrier, ancien pilote de ligne, rencontré lors du dernier salon Naturissima à Grenoble, a décidé de développer en Isère, à Trept, une entreprise qui propose des équipements permettant d’utiliser des huiles végétales produites par des agriculteurs eux-mêmes, à partir de culture de colza ou de tournesol. Le chef d’entreprise confirme l’intérêt d’agriculteurs de la région pour cette forme de valorisation de leur production. Des agriculteurs ou des associations d’exploitants, des Coopératives d’Utilisation du Matériel Agricole ( CUMA) ont investi dans des presses pour transformer colza et tournesol, pour obtenir d’une part du carburant, d’autre part des tourteaux , un aliment excellent pour le bétail.


” Un hectare de colza peut donner de 800 à 1000 litres d’huile, qui a l’intérêt de figer seulement à moins 13 degrés, alors que l’huile de tournesol fige à moins 7 à moins 8 degrés” explique Luc Genevrier. L’intérêt d’un investissement dans une presse dépend, explique le créateur d’AEDEN, de la consommation de l’exploitation, qui dépend du parc de matériel, du type de travaux, pour varier de 6 à 40 litres à l’heure.


Envolée des cours



L’intérêt de la production d’huile dépend aussi des cours des plantes oléagineuses. Or, avoue Luc Genevrier, l’envolée des cours de 250 à 400 euros la tonne pour le colza, a figé pas mal de projets et des presses sont restées ici et là dans les caisses. L’investissement dans le matériel doit être prudent car les huiles doivent être de qualité: des dents en acier asses dur pour ne pas s’user trop vite, des performances de pressage qui permettent d’extraire l’huile pour obtenir le plus possible de carburant, et des tourteaux maigres digestes pour les animaux.


Les investissements doivent aussi être prudents pour les moteurs, pour obtenir des rendements en évitant l’encrassement. Luc Genevrier a ainsi mis au point un système qui permet de préchauffer l’huile végétale pour obtenir une meilleure carburant, en la mêlant à la bonne température, à la bonne dose, avec le gasoil utilisé au démarrage.


Pour davantage d’information : http://www.aeden.fr ou contact@aeden.fr



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