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Génie énergétique et environnement: l’INSA de Lyon fait le plein

Depuis cinq ans le département ” Génie énergétique et environnement” de l’INSA de Lyon a retrouvé les chemins du dynamisme. L’année 2002, conjoncture économique oblige, avait été difficile pour les diplômés. Depuis les flux sont actifs, comme l’explique Jean-François Léone, directeur du département, à l’entrée comme pour le placement.


” Le département est une des plus anciennes formations portant la mention environnement. Elle est venue très vite après la création du département de génie énergétique en 1975″ explique Jean-François Léone. L’énergétique reste la formation de base encore aujourd’hui, avec un accent sur la thermique, pour laquelle optent chaque année une quinzaine d’étudiants de troisième et dernière année du cycle ingénieur. La deuxième option, génie des procédés et environnement, attire la majorité des étudiants, mais une bonne proportion (une petite vingtaine sur une grosse soixantaine) choisit la spécialité GSI ( ingénieurs d’affaires).


Le tronc commun, la capacité d’adaptation des diplômés, assurent une formation très ouverte, qui plait dans l’offre de l’INSA, aussi bien pour les candidats qui veulent intégrer l’école que pour les entreprises.


Une admission très sélective


Du côté des flux entrants, la demande reste très forte et il y a plus de candidats que d’élus. ” Nous recrutons environ 65 étudiants, et la moitié viennent de nos classes préparatoires intégrées dans lesquelles nous recrutons dans la première moitié des effectifs. Beaucoup d’étudiants de nos classes préparatoires voudraient venir en GEN mais ils ne peuvent pas, faut de place.” explique Jean-François Léone. La sélection est aussi forte du côté des filières extérieures, qui apportent une trentaine de candidats. Des places sont réservées pour les étudiants de la filière STI ( bacheliers spécialement admis à l’école), pour la section sport études, pour la filière étranger. Des étudiants sont aussi recrutés avec un DUT, un BTS, ou venant de classes préparatoires. Cela représente une quinzaine de places pour plus de 230 postulants. Un desserrement de la contrainte est à l’étude, mais les capacités matérielles ne permettent pas d’envisager plus d’une poignée de places nouvelles.


Fortes embauches dans l’énergie


Du côté des débouchés, les diplômés INSA ne sont pas inquiets. Les jeunes qui sortent de l’Institut font un détour par l’étranger pendant leurs études, mais dans l’environnement, une majorité trouve un emploi en France. Le secteur de l’énergie est très demandeur. ” Des entreprises comme AREVA recrutent beaucoup, mais aussi les pétroliers, qui après des années sans trop d’efforts de recherche, doivent réinvestir. Les groupes comme Dalkia, Elyo, recrutent aussi ” précise Jean-François Léone. Tranports, bâtiment: tous les secteurs en quête d’économies d’énergie recherchent des ingénieurs. Les grands groupes, mais aussi les PME sont demandeurs, et les bureaux d’études représentent un débouché important.


Le département GEN suit la demande en musclant la formation donnée sur les énergies renouvelables, sous forme de 30 heures de cours sur l’éolien, les solaires, l’hydraulique. Mais dans ces domaines, une spécialisation initiale trop pointue est inutile. Un ingénieur doit s’adapter.


michel.deprost@free.fr


http://www.insa-lyon.fr/


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