Les biotechnologies tirent partie des propriétés des microorganismes, des cellules animales et végétales, et des constituants cellulaires, notamment des enzymes, pour créer de nouveaux produits, de nouvelles méthodes de production ou de nouveaux services. L’utilisation des mécanismes du vivant est ancienne : bière, fromage, vin, pain, etc. Les biotechnologies offrent des possibilités larges dans la santé, l’agriculture, l’alimentation, la chimie, la production d’énergie renouvelable et le traitement des déchets ( production de méthane, biocarburants , etc).
Les « biotechs » souvent associées aux seuls organismes génétiquement modifiés ont donc une image souvent négative : dénonciation de la manipulation du vivant, de son appropriation, viol des règles de la nature, risques incontrôlables…
Dans une communication récente, l’Académie des technologies estime que les biotechnologies peuvent avoir un impact favorable sur la préservation, la restauration, de l’environnement dans des domaines aussi divers que l’agriculture, le traitement des déchets et des eaux résiduaires, les industries de la santé et les industries chimiques.
La communication a été produitepar la commission biotechnologies de l’Académie des technologies, présidée par Pierre Feillet, de l’Académie des technologies et de l’Académie de l’Agriculture, partisan d’une « agriculture écologiquement intensive » , il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « OGM, le nouveau Graal, un dialogue à quatre voix ».