Michèle RIVASI, Vice-présidente du Groupe des Verts/ALE au Parlement européen et fondatrice de la CRIIRAD était le 26 avril date anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. Le même jour, l’Union européenne a officialisé la coopération UE-Ukraine en matière de protection des populations affectées par la radioactivité encore présente dans les territoires contaminés.
« Des millions de personnes vivent encore dans les zones contaminées autour de Tchernobyl. La catastrophe est loin d’être terminée puisque ses conséquences affectent encore les victimes de contaminations radioactives, et même les enfants nés après 1986… … la Commission européenne va enfin aider les victimes de cette catastrophe nucléaire permanente grâce à un amendement déposé par les Verts et voté par le Parlement européen… Les résultats (.. ..) ne seront pas seulement importants pour Tchernobyl, mais aussi pour les victimes potentielles de tout autre accident nucléaire. »
La surveillance et l’analyse des conséquences de l’accident nucléaire sur la santé publique et l’environnement des États voisins pourront bénéficier de crédits budgétaires inespérés. Une étude de préfiguration du projet a été menée avec un laboratoire de recherche de Clermont-Ferrand grâce à 37 000 euros débloqués par Rhône-Alpes à la demande de deux vice présidents EELL de Rhône-Alpes, Alain Chabrolle, en charge de la santé-environnement, et Véronique Moreira, en charge de la coopération solidaire.
Pour Véronique Moreira : « Nous sommes très heureux que sur l’initiative de Michèle Rivasi, à travers le soutien financier de la Région Rhône-Alpes à l’étude d’identification d’un Centre Ecologie et santé dédié aux personnes contaminées de Tchernobyl, nous ayons pu poser la première pierre d’un Centre de soins porté à son juste niveau par l’Union européenne. »
Pour Alain Chabrolle : « Lors d’une mission en Ukraine, nous avions pu mesurer l’étendue de la catastrophe sanitaire, l’extrême difficulté d’accès aux soins (les liquidateurs, les enfants et les jeunes femmes,…) dans des dispensaires d’un autre âge, vu des territoires contaminés privés de tout développement. Les scientifiques nous avaient exprimés leur vive inquiétude de voir perdre toutes les données épidémiologiques dispersés, tous les enseignements qu’ils avaient pu tirer de la catastrophe.»