Lundi 14 décembre, le Conseil du Syndicat des transports en commun de l’agglomération lyonnaise devait examiner les lignes rurales du Nouveau Rhône. La pression des usagers entre Givors, Condrieu et Vienne a fait repousser le dossier a été entendue. La question a été repoussée à 2016.
Au sud du département du Rhône comme au nord (Beaujolais) et à l’Ouest (Tarare), des lignes du réseau des Cars du Rhône sont menacées de suppression ou de diminutions substantielles de fréquences sans que la population n’ait été prévenue, explique le collectif des usagers des lignes 134 (Condrieu-Givors) et 231 (Condrieu-Vienne). Le collectif a organisé le 9 décembre à Condrieu une réunion à laquelle ont participé selon les organisateurs plus de quarante personnes dont des élus (Condrieu, Loire, Les Haies).
Entre Givors, Condrieu et Vienne, les lignes de car 134 et 231 desservent la vallée du Rhône et aboutissent aux gares de Vienne (Isère) et de Givors. Le Sytral, qui gère les lignes urbaines de la Métropole de Lyon gère aussi depuis le Ier janvier 2015 ces Cars du Rhône qui étaient gérés par le Conseil général du Rhône.
Par souci d’économies (50 millions d’euros en 5 ans), le Conseil départemental du Rhône a demandé au Sytral de procéder à un réajustement des lignes en zone rurale. Résultat pour le sud du Rhône : la suppression de la ligne 231 et l’allègement très substantiel de la 134 entre Condrieu et Givors. Des lignes des secteurs de Tarare et du Nord du Beaujolais sont aussi visées.
Le Sytral devait statuer sur le dossier le 14 décembre mais le dossier a été retiré du conseil d’administration. Georges Fenech, député de la 11e circonscription (LR) a assuré le Collectif de son soutien, et le député-maire de Vienne (LR), Thierry Kovacs s’est déclaré attentif à la situation. Le Collectif des usagers demande en effet que la question des transports publics par cars soit examinée dans la globalité des lignes de bus des deux rives du Rhône (Cars du Rhône, TransIsère, Cars de la Loire, L’VA).
