1. Accueil
  2. /
  3. Actualités
  4. /
  5. Economie
  6. /
  7. Bioéconomie
  8. /
  9. Agriculture durable
  10. /
  11. Autosuffisance alimentaire des élevages...

Autosuffisance alimentaire des élevages : Après les ruminants, les porcs et les volailles

L’essentiel des aliments pour le bétail en France est importé, surtout d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud. Il s’agit en grande partie de tourteaux de soja, dont la plus grande part provient de plantes génétiquement modifiées.

Cette dépendance creuse le déficit commercial de la France, coûte cher aux éleveurs et maintient une dépendance de l’agriculture française. ” Cette situation est la conséquence des accords de Blair House, dans  le cadre du GATT, lorsque les négociations ont abouti au partage du marché. Aux Européens les céréales, aux Américains les protéines ” résume Gérard Leras, conseiller régional en charge du foncier et du dossier de l’autonomie alimentaire.

La dépendance est très dangereuse car les cours des matières premières connaissent des flambées, provoquées par de faibles  récoltes causées par des aléas climatiques. Les tensions exercées par la demande accentuent les hausses : demande de biocarburant, demande d’huile, de sucre, etc.

70% des coûts pour le poste alimentaire

Or, le poste alimentaire, a rappelé Gérard Leras, représente 70% du coût pour les élevages d’animaux monogastriques, 30% pour les élevages de ruminants. L’impact est lourd sur le rendement financier des exploitations. Et le changement climatique ne fera qu’aggraver la situation.

La Politique agricole commune prévoit de verdir l’agriculture, sans pour autant encourager les changements d’assolement.

Cinq cents élevages aidés pour 2 millions d’euros

L’autosuffisance permet aux éleveurs de valoriser leurs propres ressources. En 2009, le Conseil régional avait adopté une première délibération pour l’autonomie alimentaire des élevages de ruminants.

Les premières aides ont permis d’accompagner des éléveurs  pour mieux gérer leurs pâturages, pour faire évoluer leurs assolements (rotation des cultures), pour mettre en place la traite mobile près des lieux de paturage. La Région a accompagné des investissements individuels et collectifs pour conserver le fourrage, le stocker, pour fabriquer des aliments à la ferme, pour entretenir des prairies.

Aujourd’hui Rhône-Alpes élargit la démarche aux animaux monogastriques, les porcs et les volailles.

michel.deprost@enviscope.com

LinkedIn
Twitter
Email

à voir

Related Posts

Mag2lyon numéro 163

NEWSLETTER

Rececevez réguliérement par mail nos dernier articles publiés

Lire la vidéo
Lire la vidéo
Lire la vidéo

Derniers articles publiés

Enquêtes

Reportage Vin 31

Dossiers

Territoires

Environnement

Energie

Mobilité

Médiathèque

économie

économie durable

bioéconomie

économie circulaire

Construction et aménagement

Recherche

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.