Depuis le jeudi 30 septembre et jusqu’au samedi 2 octobre, la Société Française d’Herpétologie est réunie à Grenoble dans le cadre de congrès. Ce congrès est centré sur la place occupée par les reptiles et les amphibiens (ou batraciens) à l’heure où l’urbanisme ne cesse de se développer. Plusieurs autres sociétés de protection de la nature participent à ce congrès, parmi elles la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) de l’Isère, dont la structure nationale est partenaire de la société française d’herpétologie. Ce partenariat semble à première vue étrange, dans la mesure où les reptiles et les amphibiens ne sont pas des oiseaux ! Cependant, Hervé Coffre, chargé d’étude faune à la LPO Isère explique que “malgré son nom, la LPO ne s’occupe pas que d’oiseaux, car elle regroupe des structures locales qui n’ont pas que des compétences ornithologiques”.
Le congrès est ouvert à tout le monde et la participation s’élève à 30 euros. Les deux premières journées sont composées de conférences qui se déroulent au CEMAGREF (Centre d’Étude du Machinisme Agricole et du Génie Rural des Eaux et Forêts) de Grenoble. Des conférenciers professionnels interviendront sur la situation des reptiles et des amphibiens. Selon Hervé Coffre, “ces conférences sont assez techniques, c’est pourquoi il faut avoir un minimum de connaissances pour pouvoir les suivre”.
Le samedi matin, la Société d’herpétologie se réunira en assemblée générale, tandis que l’après-midi sera consacrée au terrain. Les participants auront le choix entre trois visites différentes. L’une d’elles se déroulera à Echirolles Pont de Claix où le public visitera un passage à petite faune, un passage boisé aménagé pour que les amphibiens puissent circuler sans crainte d’être écrasés.
Jean-Baptiste Jacquet