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Rhône-Alpes emporte un tiers des projets français sélectionnés par le Fonds Unique Interministériel

Les projets rhônalpins vont représenter plus du tiers du montant de l’aide de l’Etat, qui s’élèvera à 63,5 millions d’euros. Ils vont donc bénéficier d’une aide financière spécifique de l’État de plus de 21,5 M€.

Les collectivités territoriales sont également mobilisées ainsi que les entreprises et les laboratoires pour un montant de 95 millions d’euros de dépenses R&D.

Au niveau national, 72 nouveaux projets de R&D collaboratifs ont été sélectionnés lors de cet appel à projets impliquant 50 pôles de compétitivité.

Jean-François Carenco, préfet de la région Rhône-Alpes a indiqué qu’il « se réjouit du dynamisme des entreprises, des laboratoires et des pôles de compétitivité de la région, qui apparaît une fois de plus dans cet appel à projets ».

L’Etat a mis en œuvre, à partir de 2005, la politique des pôles de compétitivité pour renforcer le potentiel industriel français et créer les conditions propices à l’émergence de nouvelles activités à forte visibilité internationale.

Un tiers des pôles classés « très performant » sont en Rhône-Alpes

Le fonds unique interministériel (FUI) finance les projets de R&D collaboratifs des pôles de compétitivité portant sur le développement de produits ou services susceptibles d’être mis sur le marché à court ou moyen terme.

Lors de l’évaluation 2012 des pôles de compétitivité, sur les 71 pôles au niveau national, 20 pôles ont été classés comme « très performants » par les évaluateurs, 35 comme « performants » et 16 comme « moins performants ».

Au niveau régional, parmi les 10 pôles rhônalpins, 7 sont classés dans la catégorie de tête des pôles « très performants », les 3 pôles restants étant dans la catégorie intermédiaire des pôles « performants ». Ainsi la région représente 34% de la catégorie des pôles « très performants » illustrant une réussite brillante de la recherche et de l’industrie dans la région Rhône-Alpes.

Des exemples de projets sélectionnés 

Le projet COLLODI (labellisé Imaginove) a pour objectif le développement d’un logiciel d’animation 3D capable de s’intégrer dans un pipeline de production classique, et permettant aux animateurs de faire le travail de manière plus intuitive.

Le constat est fait aujourd’hui que les outils disponibles pour l’animation de personnages sont insuffisants. Trop techniques pour des animateurs au profil essentiellement artistique. Ce constat avait déjà poussé le studio à se lancer, dans le projet retenu au 13ème appel à projet FUI, Dynamit : un nouveau moteur physique pour l’animation, plus puissant et plus simple d’utilisation que les solutions existantes.

Collodi approfondit cette démarche, en développant de nouveaux outils d’animation, axés sur l’intuitivité. Les animateurs pourront ainsi tirer le meilleur parti de leurs compétences artistiques, notamment à travers différentes interfaces de dessin. De tels outils ont de quoi révolutionner le travail de l’animateur 3D en le recentrant sur l’essence du métier.

L’équipe de recherche IMAGINE de l’INRIA, qui effectue de nombreux travaux de recherche sur l’animation et les interfaces interactives s’est jointe au projet. En apportant son expertise dans le domaine, l’équipe assure ainsi de nouveaux débouchés pour ses technologies, bénéficie du retour d’utilisateurs experts, et consolide ses liens avec l’industrie, déjà tissés à l’occasion de projets tels que Dynamit.

Le projet BIOFILM (labellisé Lyonbiopôle) vise à fournir une vision plus précise de l’efficacité d’un antibiotique et notamment sa capacité à inhiber la formation d’un biofilm. Compte tenu en particulier de l’augmentation rapide des bactéries multi-résistantes, un laboratoire de microbiologie hospitalier est confronté à une pression importante pour fournir des résultats d’examens de haute qualité dans le délai le plus court.

Biofilm vise donc à mettre sur le marché une nouvelle génération de tests permettant d’obtenir plus rapidement une information plus précise sur l’efficacité d’un traitement antibiotique. Il s’attaque donc au marché mondial diagnostic microbiologique qui représente 7 % du marché du diagnostic in vitro, et pèse 30 milliards de dollars. Le projet permettra d’optimiser l’utilisation des antibiotiques de première intention et conduira donc à la réduction du temps de traitement du patient.

Le projet COMPACRYL.2 (labellisé Plastipolis) vise à remplacer les matériaux composites thermodurcissables utilisés actuellement dans de nombreuses applications par des matériaux composites thermoplastiques à base de résine acrylique. En effet, ces nouveaux matériaux permettront, à propriétés mécaniques équivalentes, d’entraîner un gain en termes HSE, économique, environnemental et de propriétés d’aspect. Ces matériaux thermoplastiques pourront également être recyclés.

Compacryl.2 démontrera la pertinence de ses développements notamment pour les applications dans les skis de la société ROSSIGNOL, fabriqués en France. Le changement de matériaux impliquera une remise en cause importante du procédé industriel mais comportera des bénéfices notables pour l’environnement. Car les monomères envisagés répondent mieux aux critères HSE et anticipant le durcissement de ceux-ci, peuvent être recyclés. Le projet contribuera au maintien d’une fabrication « Made in France » pour les skis et les renforts, soit la conservation de plusieurs centaines d’emplois dans la région Rhône-Alpes.

Le projet GMP DLC2 (labellisé Viameca) ambitionne de réduire le frottement entre les composants mobiles du moteur. Ceci constitue l’une des voies majeures de progrès pour les moteurs thermiques ou hybrides. De nouveaux revêtements tels que les DLC (Diamond-Like Carbon) appliqués à certains composants moteurs pourraient permettre une diminution d’émission de CO2 de l’ordre de 4 g de CO2 par km sur cycle sur une moyenne actuelle à environ 125 gCO2/km. Il se situe donc dans la droite ligne des objectifs gouvernementaux d’un véhicule consommant 2 litres aux 100 km.

D’un point de vue environnemental, les enjeux portent sur la limitation des émissions de CO2 et la limitation concomitante d’utilisation de carburant.

Lire aussi : Grenoble : 6 projets Tenerrdis d’un montant de 18 M€ sélectionnés par le Fonds Unique Interministériel

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