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Montagne 2040 : le scénario Transalpine mis de côté

Le Conseil régional de Rhône Alpes examinera à la fin de la semaine qui vient sa stratégie Montagne 2040, qui vise à imaginer et à préparer les montagnes de Rhône-Alpes pour les prochaines décennies.

Cette stratégie est approuvée dans ses grandes lignes par le Conseil Economique Social et Environnemental Régional (CESER) qui demande que soient mieux articulés le haut des montagnes, les vallées et les villes.

Il nous semble que pour les Alpes, la stratégie ne prend pas en compte plusieurs hypothèses claires en matière de transport, pour des secteurs caractérisés, et parfois protégés, par l’enclavement.

La stratégie ne prend pas en compte le projet de Transalpine que la Région défend et met en avant. 

On dira que la Transalpine ce n’est qu’un tunnel. C’est vrai. La liaison serait ou  sera, selon l’hypothèse retenue, d’abord un tunnel de base. Mais ce tunnel aura deux sorties, de part et d’autre des Alpes, ce qui pourrait ou pourra avoir un impact sur le massif. Ces impacts, quels qu’ils soient auraient du être pris en compte formellement, notamment pour alimenter le débat sur la Transalpine lui-même.

Mais la Transalpine ne serait pas qu’un tunnel de base. Les accès français sont prévus pour relier au sillon rhodanien, la Savoie, par deux tunnels sous deux massifs, (L’Epine, Chartreuse). Les accès français changeront aussi la donne dans la vallée de l’Isère au niveau de la Combe de Savoie, sur le Massif des Bauges, sur le Massif de Belledonne (en dehors du tunnel prévu). L’impact sera aussi réel sur la Maurienne et même au-delà d’Albertville sur la Tarentaise.

L’impact pourrait être environnemental, démographique, industrie, touristique, pour des massifs qui devront renoncer aux sports d’hiver et trouver un second souffle imposé par le réchauffement climatique.

Evidemment, certains mettront en avant leur opposition pour ne pas retenir l’hypothèse Lyon-Turin. Il faut alors travailler sur des solutions claires de mobilité pour 2040, c’est-à-dire dans un quart de siècle. Il faut aussi travailler aussi sur les effets négatifs d’une Transalpine refusée et imposée.

Les supporters de la Transalpine doivent aussi travailler sur les retombées de la liaison sur les Alpes. On s’occupe beaucoup des retombées du chantier, mais c’est l’après-chantier que la Région doit imaginer avec ses ramifications dans les vallées et sur la montagne d’en haut.

michel.deprost@enviscope.com

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