ESKER, un des premiers spécialistes mondiaux de la dématérialisation des documents comptables, est aussi une entreprise très performante, qui cultive la bienveillance .
ESKER, spécialise de la dématérialisation des documents comptables, est très performante sur le plan économique. En quelques années ses effectifs ont doublé et la société embauche chaque année une quarantaine de salariés dans le monde, en particulier à son nouveau siège de Villeurbanne.
Mais ce n’est pas sur le marché de la dématérialisation que la société fondée par Jean-Michel Bérard a récolté ses plus beaux trophées. Dans un secteur du service informatique qui peut aussi passer pour déshumanisant, ESKER est reconnue comme une entreprise où il fait bon travailler. Inutile d’aller sur la côté ouest des Etats-Unis pour être bien devant son ordinateur.
Certes ESKER est une entreprise née comme “globale”. Son conseil de surveillance est franco-américain, et la langue de travail, même à l’interne, est le plus souvent l’anglais. Les ” post-it ” multicolores qui tapissent le tableau d’une salle de réunion en témoignent.
Environnement de travail…
ESKER arrive à la troisième place du classement Happy at Work 2018 dans la catégorie des entreprises de 200 à 499 salariés. Elle est 29ème au classement Great Place to Work, pour la France et lauréate du Label Happy at Word for Starters en 2016. Le turn over, les taux d’absentéisme y sont très inférieurs aux moyennes du secteur.
Entreprise à l’avant garde dans son secteur, ESKER est une entreprise où la direction fait grand cas des ressources humaines. Pour respecte ses salariés, la direction intègre L’entreprise dans son environnement urbain. Pour Jean-Michel Bérard, le fondateur, et président du directoire, pas question de déménager pour gagner quelques euros par mètre carré loué. L’entreprise est née dans le sixième arrondissement de Lyon, a été installée près de la station de métro Charles Hernu-Charpennes, à Villeurbanne. Elle a emménagé à quelques centaines de mètres de là en bordure du Parc de la Tête d’Or, dont on aperçoit les frondaisons vertes au huitième étage du nouveau siège.
“ Nous aurions quitté ce secteur, une partie des salariés n’auraient pas suivis” estime prudent Jean-Michel Bérard. Le recrutement est assez difficile pour ne pas perdre des salariés en déplaçant l’entreprise sans précaution. Les salariés ont leurs habitudes, pas question de les bousculer. Beaucoup utilisent les transports en commun, et certains des trottinettes sagement pliées dans des casiers à l’entrée de la société. ” Je n’ai pas de trottinette. ” avoue Jean-Michel Bérard.
ESKER soigne l’environnent intérieur de travail : salle polyvalente pour activités physiques ou autres, salle ” câlin” pour faire la sieste, cuisine, café à chaque étage, cafétéria au rez de chaussée, douches : la société crée un climat détendu, met tout en oeuvre pour évacuer le stress, ou mieux pour qu’il n’apparaisse pas…
… et environnement humain
ESKER a mis en place une culture de la coopération, de l’attitude positive. Un comité ” fun@work”, organise des évènements internes ludiques et fréquents pour mélanger les équipes, et assurer la cohésion des salariés. Des évènements réunissent ainsi les équipes au niveau mondial. Les salariés sont impliqués dans des projets environnementaux et sociaux. ESKER a même mis en place des formations à la bienveillance. Tous les managers ont été formés, puis tous les salariés.
