Le plan Campus a été lancé en janvier 2010. Au niveau national, le but de cette opération est de remettre à niveau le patrimoine immobilier. Douze sites ont été retenus pour ce projet. Lyon est l’un d’entre eux.
Deux campus ont été sélectionnés : le Campus Lyon-Tech La Doua situé à Villeurbanne, ainsi que le campus Charles Mérieux réparti sur trois antités géographiques : . Lyon Sud, Gerland, et les Quais. Chacun des 12 sites a reçu une dotation de l’Etat. Emilie Santoire qui travaille au service du développement et aménagement des campus de l’Université de Lyon explique que « Lyon bénéficiera de 23 millions d’euros par an qui seront répartis sur les deux campus ». A cette dotation de l’Etat s’ajoute celle donnée par les différentes collectivités territoriales. Le projet est porté par l’université de Lyon, car l’Etat a confié la gestion aux PRES.
A Lyon, 273 000m² vont être réhabilités, et 69 000m² vont être crréés, soit 80% de réhabilitation pour 20% de création. Emilie Santoire indique que « l’un des principaux objectifs de cette opération Campus à Lyon est de réhabiliter les bâtiments en matière d’énergie, d’accessibilité et de sécurité ». En effet, sur le campus de Lyon-Tech La Doua, les bâtiments ont été construits dans les années 1950 et n’ont jamais été réhabilités. Par ailleurs, les façades des bâtiments vont être refaites, afin qu’elles soit plus intéressante en matière termique, mais aussi pour que les bâtiments évitent de perdre de l’énergie.
Un axe vert à Lyon-Tech La Doua.
Emilie Santoire indique que « le campus de Lyon-Tech La Doua profite de ces réhabilitations pour réaliser des quartiers scientifiques, notamment en regroupant les différentes équipes de recherche éparpillées sur tout le campus ». En tout, six quartiers scientifiques vont être mis en place, dont un pour l’ingénierie, un pour la chimie, et un pour la biologie. En matière d’accessibilité, des réaménagements vont être réalisés pour faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite.
Un axe vert va être créé d’est en ouest du campus, de façon à ce qu’il soit continu. Cela va se traduire par la mise en place de pistes cyclables, de trottoirs et de noues. Ce sont des fosses qui permettent de capter une eau de pluie. Cela permet de dépolluer et de limiter les risques d’inondations. Enfin, des initiatives étudiantes vont voir le jour, dont la création d’un jardin partagé, c’est-à-dire un potager dans lequel chaque étudiant s’occupera de ses propres plantations.
