Depuis la révision en juillet 2011 du coût du projet évalué alors à 6 milliards d’euros, en euros courants, 93% du génie civil et 36% des montages électromécaniques ont été réalisés. La mise en eau du canal d’amenée de la station de pompage a eu lieu début novembre 2012.
L’EPR de Flamanville est la première centrale nucléaire construite en France depuis 15 ans. C’est le premier réacteur de génération, une version améliorée des réacteurs de génération 2 qui comporte notamment un dispositif permettant de recueillir les produits d’une fusion du coeur du réacteur.
Les surcoûts de Flamanville s’expliquent de deux manières. Il y a d’abord un effet d’apprentissage, du à la mise en place de la construction d’un nouveau type d’installation. C’est ainsi que le réacteur construit en Finlande par Areva a lui aussi, essuyé des retards et des surcoûts.
Les surcoûts sont expliqués par certains facteurs propres au chantier. EDF a pris en compte l’évolution du design de la chaudière, les études d’ingénierie supplémentaires, l’intégration d’exigences réglementaires et les enseignements Post-Fukushima. Le chantier est soumis aux contrôles réguliers de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Remplacements de matériels
L’augmentation du coût prend en compte des dépenses supplémentaires liées à des aléas industriels, comme le remplacement des 45 consoles et ses conséquences sur l’aménagement du planning des travaux ainsi que l’impact financier de l’allongement des délais de construction.
EDF mise sur l’EPR pour le marché français mais aussi pour les marchés àl’exportation, avec la construction en cours de 2 EPR en Chine, mais aussi des projets en Grande Bretagne.
Lancé en décembre 2007, l’EPR de Flamanville a réuni en 2012 3 200 salariés mobilisés en 2012 (60% de travailleurs régionaux, 2 600 salariés d’entreprises extérieures et 600 salariés EDF), représentant 5 millions d’heures travaillées en 2012.
