Le préfet du Puy-de-Dôme avait prescrit en avril 2010 à AREVA NC la réalisation d’un bilan environnemental complet sur d’anciens sites d’extraction et de traitement du minerai d’uranium du département du Puy de Dôme.
La CRIIRAD a procédé à l’analyse critique de ce bilan . S’appuyant sur cette analyse et sur les résultats de la mission exploratoire effectuée en avril 2010 par son laboratoire, l’association dénonce, “preuves à l’appui, les nombreuses erreurs et lacunes du rapport remis par AREVA“.
Elle a demandé au Préfet du Puy de Dôme, des ’inspections pour établir l’état radiologique réel des sites “et l’instauration d’un cadre réglementaire à la hauteur des enjeux environnementaux et sanitaires”. Pour la CRIIRAD, les ” dispositions actuelles – obsolètes, lacunaires et incohérentes – ne permettent pas l’évaluation correcte de l’impact des sites et n’offrent aucune garantie quant à leur devenir”.
Pour la CRIIRAD, il est ” indispensable de revoir les conditions de stockage des 30 000 tonnes de résidus radioactifs de Roffin : la création de cette installation classée s’est effectuée, en 1985, sans étude d’impact ni enquête publique.
Aucune des barrières requises pour le confinement des déchets n’a été mise en place. Le contrôle des sédiments du fossé de collecte des eaux issues du site de Roffin. Alors qu’aucun contamination n’est décele par AREVA alors que la CRIIRAD conclut à des niveaux d’activité “qui apparentent l’échantillon à du déchet radioactif“
