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Réseau des Villes de Rhône-Alpes: les oppositions municipales critiquent la gestion des exécutifs de gauche

Le réseau des Villes est un outil de coopération entre agglomérations de Rhône-Alpes, pour un développement décentralisé. La Conférence Maires et Présidents du Réseau des Villes Centres et Grandes Agglomérations de Rhône-Alpes, s’est réunie le 2 avril à Valence, mais les élus d’opposition des différentes villes centre estiment que le Réseau des Villes ne fonctionne pas aussi bien qu’avant.


Quelques jours avant la réunion du Réseau des Villes Centre et Grandes Agglomérations de Rhône-Alpes, à Valence, les élus d’opposition des villes avaient exprimé lors d’une conférence de presse à Lyon, leurs points de vue sur le fonctionnement du réseau. Xavier Breton, Député de l’Ain Conseiller municipal de Bourg-en-Bresse, Patrick Labaune, Député de la Drôme Conseiller régional Valence, Michel Havard Député du Rhône Conseiller municipal de Lyon, Xavier Dullin, Conseiller régional Conseiller municipal de Chambéry ont dénoncé l’augmentation très forte des impôts décidée par les exécutifs de plusieurs villes ou agglomérations.


Augmentations d’impôts


Les élus d’opposition ont cité les augmentations des impôts locaux à Bourg en Bresse ( plus 8%), à Roanne ( plus 5%), à Grenoble ( plus 9%), à Lyon ( plus 6%), à Saint Etienne ( plus 7,5%) même si les impôts locaux n’ont pas été augmenté à Valence et à Chambéry. Les élus notent l’augmentation de 23% des impôts de la Région en quatre ans. Les élus citent en particulier les augmentations multiples d’impôts et de taxes à Saint-Etienne.


La deuxième critique porte sur le fonctionnement du réseau des villes. Au temps de Raymond Barre, notent plusieurs élus d’opposition, le Réseau des Villes fonctionnait, quelle qu’ait été la couleur politique des maires. Le Réseau des Villes fonctionnait bien avec des maires de droite, et avec des maires de gauche comme Louis besson à Chambéry ou Jean Auroux à Roanne. L’opposition UMP reproche aux exécutifs en place une certains rigidité, une politisation systèmatique des débats, une communication omniprésente.



Les élus d’opposition illustrent les difficultés de fonctionnement du réseau des villes par les candidatures dispersées aux Jeux Olympiques 2018. Pour Fabien de Sans Nicolas, de Grenoble, l’échec de la candidature grenobloise à la candidature française pour les JO de 2018 illustre l’incapacité du maire de Grenoble, Michel Destot, à entrainer la ville derrière lui, son incapacité à promouvoir Grenoble pour, par exemple désenclaver sur le plan des transports en militant pour une amélioration de liaison du réseau TGV. L’insuffisance des coopérations entre agglomérations du Sillon alpin explique le retard pris dans la modernisation des relations ferroviaires sur cet axe.


michel.deprost@enviscope.com


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