Le budget 2019 d’Auvergne-Rhône-Alpes pourrait être le dernier à subir des coupes budgétaires, le programme annoncé de 300 millions d’économies étant atteint. Les économies permettent de soutenir les plans énergies renouvelables, déchets, économie circulaire.
Pour protéger la biodiversité, faut-il plus d’observateurs, ou faut-il des investissements pour protéger les milieux ? Etienne Blanc, premier vice-président d’Auvergne-Rhône-Alpes en charge des finances a défendu ce mardi devant le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESER) de la Région la poursuite des choix budgétaires décidés en 2015 par la nouvelle majorité, renouvelés pour le budget de 2019. Le budget, en hausse pour les recettes et pour les dépenses, comporte encore des coupes, critiquées par l’opposition et par le CESER, sur la formation professionnelle, la recherche, le tourisme.
Etienne Blanc le répétera ce mercredi devant l’assemblée plénière, “il fallait faire des économies” : moins de voitures, des indemnités moins élevées pour les élus, une masse salariale réduite pour les fonctionnaires de la Région. Ces économies, associées à des réorganisations, ont provoqué un malaise certain chez les personnels. Etienne Blanc a mis en avant ce mardi, les résultats de la cure d’amaigrissement . ” Je demande au CESER de voir qu’il y a eu report des économies vers l’investissement. Nous étions à 715 millions d’euros d’investissement en 2015, cette année nous serons à 950 millions d’euros, soit une augmentation de l’ordre de 250 millions.”
Le premier vice-président illustre son plaidoyer : “Lorsqu’il s’agit de voter un plan énergie renouvelables, de voter un plan Economie circulaire, un plan en faveur des déchets, nous sommes présents.” Etienne Blanc a assuré que grâce aux économies réalisées, la Région pourra par exemple investir afin de sauver quelque 800 kilomètres de “petites” lignes ferroviaires sur les 3400 kilomètres de lignes qui parcourent la région.
