La combinaison de la connaissance génomique du coton de Monsanto et de la prochaine génération de techniques de séquençage d’Illumina ont permis de franchir une étape-clé qui pourrait mener au développement des cultures de coton à rendements améliorés, avec une meilleure qualité de fibre, et une plus grande résistance aux maladies et aux parasites. C’est ce qu’on annoncé récemment les deux entreprises, et pour Monsanto, la filiale française dont le siège est à Bron.
Le séquençage d’une espèce sauvage de coton péruvien, Gossypium raimondii aidera les chercheurs des secteurs public et privé à séquencer le génome plus complexe du coton domestiqué G. hirsutum.
Le coton domestiqué, généralement connu sous le nom de coton de montagne américain, représente plus de 95 pour cent de la production des États-Unis. Son génome est difficile à séquencer et à assembler en raison de sa grande taille aussi bien que par le grand nombre de duplications d’ADN. Il comprend 2,7 milliards de nucléotides, celui de l’homme, 3,2 milliards. Alors que la plupart des organismes – y compris l’homme – ont deux jeux de chromosomes le coton domestiqué en possède quatre.
Pour démêler le fonctionnement du coton domestiqué, les chercheurs étudient des espèces parentes. La structure génétique de l’espèce G. raimondii apporte une partie du génome, et l’espèce G. arboreum, l’arbre coton, apporte une autre partie. Le séquençage aidera les sélectionneurs et les chercheurs à identifier les gènes qui ont des impacts sur certaines caractéristiques de la culture, comme la production de fibre.
