« L’Union des Industries Chimiques, UIC apprécie certaines mesures annoncées par le gouvernement à la suite du rapport Gallois, mais regrette qu’aucune ne concerne l’énergie » déclare Philippe Goebel, Président de l’UIC

L’industrie chimique, pour laquelle Rhône-Alpes est la première région en France pour la recherche et pour la production consomme 40 % du gaz  et 25 % de l’électricité consommés par l’industrie. L’un des avantages compétitifs de la chimie française était le coût de l’énergie. Le prix de l’énergie  inférieur au prix de l’électricité dans d’autres pays, n’a pas empêché le secteur de perdre en 10 ans, 4 points de marge. La chimie a  régressé dans sa contribution aux exportations chimiques de l’Union européenne passant de 13 à 11 %. Les industries chimiques fournissent des produits et solutions innovantes aux autres secteurs industriels. Pour le secteur, il est essentiel que des mesures opérationnelles soient rapidement mises en place sur plusieurs plans ( innovation, formation, etc).

Mais l’Union des Industries Chimiques rappelle que l’énergie est “au coeur de la compétitivité et de l’avenir”. L’organisation ” déplore que la proposition relative aux recherches sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste ait été d’emblée rejetée”.

Elle souhaite poursuivre “avec les pouvoirs publics une concertation étroite pour que le coût de l’énergie reste un atout pour l’industrie en France, car aucune mesure concrète n’a été annoncée dans ce domaine.” L’UIC ” rappelle son attachement à une fiscalité écologique vertueuse et juste afin de réussir la transition vers une économie sobre en carbone tout en gardant une industrie chimique compétitive en France.”