Arkema et SCE France, filiale d’Hydro-Québec, ont signé un partenariat pour créer un laboratoire commun de recherche et développement dans le secteur des batteries lithium-ion.
Durant les cycles de charge et de décharge, les ions du lithium utilisé dans une batterie traversent un séparateur pour aller de la cathode vers l’anode et inversement. Les cathodes sont réalisées en liant des particules de matériau actif à une feuille d’aluminium ou de cuivre.

Arkema a développé des résines polyfluorures de vinylidène (PVDF) Kynar® qui peuvent être utilisés comme séparateur microporeux ou comme liant de cathode. Des résines Kynar® aux nanotubes de carbone développés par  Arkema allongent la durée de vie des batteries et augmentent leur capacité de stockage.

Les recherches du futur laboratoire commun porteront sur une nouvelle génération de matériaux pour
la fabrication de batteries lithium-ion, notamment sur les nouveaux électrolytes (solvants, sels de
lithium…) et les additifs de conduction (nanotubes de carbone, polymères conducteurs…). La collaboration permettra le développement de transports hybrides et électriques.
« Ce nouveau partenariat nous positionne clairement comme un chef de file dans le développement de technologies pour des batteries de pointe qui serviront à alimenter les transports électriques de demain, ainsi qu’à développer des systèmes de stockage d’énergie », mentionne Karim Zaghib, directeur Stockage et conversion d’énergie à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) et directeur de SCE France.
« Grâce au dynamisme de la Région Aquitaine, la création de ce laboratoire commun vient consolider un
partenariat déjà très fructueux avec l’IREQ, leader incontesté dans le domaine des batteries Li-Ion. Notre premier objectif est d’accélérer la mise sur le marché de nouveaux sels de lithium , qui ont déjà démontré leur efficacité pour améliorer la sécurité et la puissance des batteries Li-ion.» précise Christian Collette, Directeur Recherche et Développement d’Arkema.