Le Laboratoire International Associé Maxwell (LIA-Maxwell) qui vient d’être créé travaillera sur des méthodes numériques appliquées au Génie Électrique. Le laboratoire implique l’École Centrale de Lyon, le CNRS, l’INSA de Lyon, l’Institut Polytechnique de Grenoble et les Universités Claude Bernard Lyon 1 et Joseph-Fourier Grenoble I. Au Brésil il implique les Universités Fédérales de Santa Catarina et de Minas Gerais, et l’École Polytechnique de l’Université de São Paulo.
A Centrale Lyon , le laboratoire AMPERE, laboratoire de génie électrique s’intéresse aux effets de l’électricité sur le vivant. Des travaux concernent l’influence de la foudre sur l’évolution des êtres vivants. Des chercheurs travaillentsur l’utilisation de bactéries des stations d’épuration pour la production d’énergie.
Les principaux thèmes de recherche du LIA Maxwell concerneront les modèles numériques pour l’électromagnétisme et les interactions champs-vivant, les méthodologies de conception et d’optimisation des dispositifs du Génie Électrique, et le développement correspondant des modèles fins des matériaux (y compris biologiques) impliqués dans ces simulations.
Dans le domaine de la santé, le recherche visent à voir comment l’électromagnétisme peut améliorer l’efficacité de chimio-thérapies anti-cancéreuses. Il peut apporter des connaissances sur les effets (négatifs ou positifs) des champs sur la santé.
Le laboratoire MAXWELL s’intéressera à la dépollution bactérienne des sols et effluents. Cette dépollution pourrait permettre la production directe d’électricité . Des travaux pourraient améliorer des micro-éoliennes pour des fermes isolées en France (Drôme-Ardèche) comme au Brésil,
Les recherches pourraient améliorer des véhicules hybrides peu polluants adaptés aux mégapoles. Les recherches mèneraient à une diminution des durées et des coûts de développement des nouveaux modèles de moyens de transport, par la prise en compte dès les premières maquettes numériques de la compatibilité électromagnétique entre tous les systèmes embarqués.