Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire a souligné la rapidité avec le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire s’est réuni. Le Ministre avait décidé de saisir le Haut Comité pour quedans une approche structurellement pluraliste, le Haut comité se penchera plus particulièrement sur le suivi de l’incident, notamment du point de vue local et, plus généralement, le suivi radio écologique de l’ensemble des sites nucléaires. »
Jean Louis BORLOO rencontrera Anne LAUVERGEON, présidente du directoire d’AREVA, dès ce jeudi, la présidente d’AREVA devant se rendre ce vendredi à Tricastin.
L’ASN indique par ailleurs que selon les dernières analyses deux points de mesure des eaux de nappe ont montré ou montrent des valeurs plus élevées que la valeur guide préconisée par l’OMS pour les eaux destinées à la consommation humaine. Des singularités de ce type, déjà mises en évidence autour du site du Tricastin, ont donné lieu à une étude réalisée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.
L’étude a été présentée le 4 juillet à la commission locale d’information du Tricastin, la CIGEET qui a prévu une réunion publique en septembre prochain.
Le préfet du Vaucluse maintient les mesures de restrictions d’utilisation et de consommation de l’eau prises à la suite de l’incident. L’IRSN, l’ASN et le ministère de la santé étudient une levée partielle les restrictions. Pour la bande des 100 mètres autour de la Gaffière et du Lauzon, les restrictions ne pourront être levées que sur la base de plus amples mesures du plan de surveillance (végétaux, sédiments, poissons) et de l’installation de piézomètres par la Socatri sur les rives du Lauzon.
