Les élus de la vallée de l’Arve, en Haute Savoie, demande l’application de l’arrêté interdisant le transit des camions les plus polluants.

Le Plan de Protection de l’Atmosphère de la Vallée de l’Arve a été complété l’été dernier par un arrêté interpréfectoral du 18 juillet qui permet la mise en oeuvre d’une mesure d’interdiction temporaire de circulation des poids lourds en transit les plus polluants circulants dans la vallée de l’Arve. La mesure avait été inlassablement réclamée par les élus, les associations et les habitants du territoire. L’arrêté prévoit la mise en oeuvre de cette mesure « dès l’atteinte du niveau alerte – premier niveau de mesures d’urgences, sur constat de dépassement sur au moins un des trois bassins d’air concernés ».
Dans la vallée de l’Arve le niveau d’alerte déclenché dimanche a été confirmé par les relevés de mesures lundi et mardi . Le niveau de pollution a dépassé les 80 microgrammes/ m3 hier à Chamonix et le seuil des 100 microgrammes ce mercredi matin à Passy.

Mais l’autorité administrative n’a pas pris, selon les élus, le moindre engagement pour la réduire. Le conseil communautaire de la Communauté de Communes Vallée de Chamonix Mont Blanc demande au préfet de la Haute-Savoie de s’engager à appliquer les mesures de restriction de circulation des véhicules de transport routier en transit les plus polluants de l’arrêté interpréfectoral n°155 bis du 18 juillet 2014. Les élus demandent la mise en oeuvre de l’arrêté dès que le constat de dépassement du seuil des 80 microgrammes/m3 est effectif, c’est-à-dire d’interdire la circulation des camions euro 3 dès le matin du second jour d’un épisode de pollution caractérisée.