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Transalpine : la FNAUT appelle les parlementaires à ratifier l’accord France Italie

La FNAUT appelle les Parlementaires à ratifier l’accord franco-italien relatif au tunnel de base transfrontalier et dénonce la désinformation des opposants.

Pour la Fédération nationale des associations d’usagers des transports ( FNAUT), le projet de liaison Lyon-Turin n’est  pas le « grand projet inutile » diabolisé par ses opposants. Le tunnel de base et la liaison transalpine sont au contraire indispensables à un report massif du fret et des voyageurs sur le rail. Il réduira les nuisances dans les vallées alpines, la Côte d’Azur et leurs itinéraires d’accès. Il  limitera la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Le Lyon-Turin est aussi,  pour la FNAUT  ” un projet structurant d’aménagement du territoire du continent qui facilitera un rééquilibrage économique ” entre  une Europe du nord prospère et dynamique et une Europe du sud en proie à de nombreuses difficultés économiques et sociales. Le Lyon-Turin doit permettre, comme en Suisse, de réduire de moitié au moins le nombre des camions traversant les Alpes franco-italiennes (2 600 000 actuellement par an).

Pour une taxation du trafic routier

Le lancement doit s’accompagner d’une politique volontariste de report modal, en particulier d’une taxation spécifique du trafic routier franco-italien, suivant l’exemple de la Suisse qui finance seule ses nouvelles traversées ferroviaires alpines, sans aide de l’Union Européenne.

La FNAUT répond aussi aux contre vérités répandues selon elle depuis des années par les opposants. Il est ainsi faux, selon  l’association, de dire qu’ “on peut dès aujourd’hui ramener la durée du trajet TGV Paris-Milan à 5h15 “. Une étude très précise de la FNAUT montre que le meilleur temps possible est 6h20.

Relancer du fret  sur la ligne historique Dijon-Modane et le développer jusqu’à saturation de la ligne est aussi une proposition irréaliste. Une utilisation intensive de cette ligne, si elle était possible, induirait de fortes nuisances à Chambéry et Aix-les-Bains, accentuerait les risques de pollution du lac du Bourget en cas d’accident et, en saturant le nœud ferroviaire de Chambéry, pénaliserait le trafic TER.
En Maurienne, la ligne dispose d’une forte réserve de capacité, mais elle est pénalisée par ses fortes rampes (30 ‰). Face à la route, son coût d’exploitation est dissuasif pour les chargeurs. Selon l’opérateur suisse Hupac, un tunnel de base permettrait de réduire ce coût de 30 %.

La Fédération répond à l’amalgame volontairement entretenu  (« Le projet coûtera 26 milliards € ») en mêlant le contournement ferroviaire de l’agglomération de Lyon, les accès français et le tunnel de base. Ce coût intègre des projets indépendants du Lyon-Turin ou des composantes du Lyon-Turin abandonnées. Le vrai coût pour la France d’une ligne nouvelle continue entre Lyon et l’Italie est, selon l’association d’à peine 10 milliards d’euros valeur 2011.

 

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