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La Haute Maurienne gravement impactée par la coupure de voies de communication

Depuis l’éboulement du 23 août, la vallée de Haute Maurienne , en Savoie,  est partiellement isolée. La voie ferrée est coupée, les travaux risquant de durer une année, perturbant la vie quotidienne locale la vie économique , menaçant la saison hivernale. Alors que le tunnel du Mont Blanc où se reporte une partie du trafic routier, doit être fermé pendant neuf semaines pour travaux. La situation démontre la fragilité des liaisons entre la France et l’Italie, alors que la Suisse et l’Autriche ont réalisé des tunnels de base modernes. Mais le Gouvernement tarde encore à répondre à l’offre de l’Europe, de participer aussi à la réalisation des accès français de la future liaison Lyon-Turin.

Le 23 aout, l’éboulement de 10 000 mètres cubes de roches sur le secteur de la Praz, en Maurienne, a coupé toutes les voies de circulation dans ce secteur de la vallée de l’Arc, a rappelé Emilie Bonnivard, conseillère régionale de Savoie. Ont été coupés l’autoroute A 3, la route départementale 1006, la ligne ferroviaire France Italie par laquelle circulent les trans qui von d Paris à Turin, Milan pour les voyageurs, mais aussi e trains de marchandises. La coupure interdit la circulation de l’Autoroute Ferroviaire Alpine (AFA) qui transporte des poids lourds entre les deux pays.

L’autoroute A 43 a été rapidement dégagée grâce à l’intervention de la Société du Tune du Fréjus, de l’Erat e du Département, mais la situation reste très difficile pour les habitants et les entreprises d’a vallée.  Pus aucun TER, plus aucun TGV ne peuvent passer entre Saint Michel de Maurienne et Modane, doc vers l’Italie. Les trains de voyageurs sont détournés pour l’Italie par la Suisse.

Emilie Bonnivard a rappelé que l’éboulement est le plus important enregistré en France avec des conséquences sur la circulation ferroviaire depuis les années soixante-dix. Quatre mille tonnes de roches doivent encore être purgée sur le flanc de la montagne avant d’envisager des travaux de remise en état du tunnel ferroviaire, un chantier dont la durée est estimée à une année.

Une économie menacée

 

Au-delà des dessertes quotidiennes pour les habitants comme pour le transit, la saison touristique hivernale est menacée pour une station comme Val Cenis. La Région et la SNCF ont pu mettre en place un service TGV Neige plus car pour les vacances de Noël, mais il est encore incertain dodu même service pou r les vacances d’hiver 2024.

L’activité économique de la haute vallée subit de graves conséquences.  Les entreprises liées au tourisme, ou simplement au transit de personnes sont très impactées. Les salariés de l’Autoroute Ferroviaire ont été mis en chômage, et l’activité de l’Autoroute ferroviaire, subventionnée, dont le développement est on le sait assez laborieux pourrait-elle même être menacée.

Tunnel du Mont Blanc fermé

 

La situation empirera bientôt avec l’afflux de camions, entre autres véhicules, lors de la fermeture du tunnel du Mont Blanc pendant nef semaines, en raison de travaux. Eric fournier, conseiller régional de Haute Savoir, Maire de Chamonix a attiré l’attention sur la situation dramatique de la vallée de l’Arve. Dans cette vallée, les conditions du transport routier se dégrade encore du faire du report du trahi venant de Maurienne. Des files interminables de camions, sans parler des voitures, attendent un passage sous le massif du Mont Blanc.

L’insuffisance des infrastructures de transports, la vétusté de la voie ferrée actuelle entre la France et l’Italie, sont  une fois de plus démontrée. Les élus régionaux ont adopté un vœu pour débloquer à situation dans la vallée de la Maurienne. Le Gouvernement est appelé à développe l’offre ferroviaire entre Modane et l’Italie.

Plus essentiellement la situation prouve l’empilement des problèmes : trafic routier en croissance, pollutions et émissions carbone en hausse, impossibilité du transfert modal ç grande échelle de la route vers le rail. La solution, a rappelé Laurent Wauquiez, est  celle du corridor ferroviaire européen Sud, reliant la péninsule ibérique à l’Europe orientale, dont la section dite Lyon-Turin est un maillon central.  La majorité des élus régionaux est favorable à cette liaison, seules les Ecologistes maintiennent leur opposition. Une opposition qui n’a pas toujours été celle DS écologistes, et qui n’est pas celle de leur électorat. Mais surtout, le gouvernement français, malgré des promesses sans énergie, s’abstient depuis une année de répondre positivement  à l’Europe qui propose de prendre en charge une part importante du cout des accès français, de la région de Lyon à la section internationale qui comprend le tunnel en base en cours de creusement.

redaction@enviscope.com

 

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