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Le projet de Ligne à Grande Vitesse Europe-Chine avance

Le projet de ligne ferroviaire à Grande Vitesse entre la Chine et l’Europe, d’un montant de 25 milliards d’euros est lancé. Son siège est à Turin.

Parcourir les 9.838 km qui séparent Turin de Pékin en 26 heures à  380 kilomètres à l’heure,  en moyenne calculée sans compter les arrêts,  ce sera possible sur une ligne nouvelle aussi droite que possible qui ferait partie des dizaines de liaisons de la « nouvelle route ferroviaire de la soie ». Ce projet de corridors de lignes à grande vitesse entre l’Europe et l’Asie est basé à Turin. La carte intéractive de la « New Railway silk road » http://mirinitiative.com/silk-metro/  permet de découvrir le projet.

En novembre 2015 la capitale du Piémont avait accueilli le premier « Forum des Villes de la nouvelle route de la soie”. Les maires de plusieurs grandes villes de divers états s’étaient engagés à promouvoir ce projet en signant «la Charte de Turin ». Le siège européen du Forum a été inauguré à Turin il y a quelques jours. A partir de mi-juillet, le public pourra tous les jeudis et les vendredis venir s’informer sur le projet. Des initiatives y seront organisées afin d’approfondir ce sujet. D’autres sièges seront inaugurés à Moscou et à Pékin.

L'inauguration du siège turinois du Forum des routes ferroviaires de la Soie ( photo TELT)
L’inauguration du siège turinois du Forum des routes ferroviaires de la Soie (photo TELT)

Parmi les personnalités présentes à l’inauguration figuraient le promoteur et le coordinateur de l’initiative MIR, Ernest Sultanov, le maire de Turin, Piero Fassino, le Directeur général de Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT) Mario Virano, le Commissaire du gouvernement italien pour la nouvelle ligne Lyon-Turin, Paolo Foietta, et des représentants du monde économique et institutionnel. Pour l’Italie du Nord, comme pour Auvergne-Rhône Alpes, la perspective d’une liaison ferroviaire avec la Russie, et la Chine, représente une ouverture vers des marchés considérables. L’arrivée récente à Lyon d’un train venant de Wuhan en Chine, via l’Allemagne illustre ce tournant dans les transports environnementalement performant à travers l’Eurasie.

Trente villes ont adhéré

Près de 30 grandes villes ont adhéré à l’initiative et la perspective qui devrait compter  50 adhésions d’ici la fin de 2016. Le prochain rendez-vous du Forum  le 3 juin à Sotchi (Russie) , sera l’occasion d’enregistrer l’adhésion des maires des villes chinoises et russes.

La Russie et la Chine ont lancé un projet de nouvelle infrastructure ferroviaire à grande vitesse entre Moscou et Pékin. Les autorités des deux pays se retrouveront pour formaliser l’accord de financement de la partie Moscou-Kazan, avec un investissement de près de 25 milliards d’euros, dont 10 seront financés par la Chine et 15 par la Russie. Ce financement permettra de créer un élément-clé de la « New railway silk road ».

Les “nouvelles routes ferroviaires de la soie” seront raccordées au neuf corridors du réseau RTE-T mis en place par l’Union européenne. Le Corridor méditerranéen passant par le tunnel de base du Mont-Cenis pour relier Lyon à Turin est un éléments clé de ce réseau européens en grande partie dédié aux marchandises.

« L’insertion dans ce grand marché globalisé est une opportunité que nous ne pouvons pas laisser passer », a souligné Mario Virano en rappelant l’arrivée, il y a quelques semaines, d’un premier train de marchandises chinois jusqu’à Lyon. « Il s’agit d’un signal sans équivoque : le marché est là, les échanges économiques entre l’Europe et la Chine sont de l’ordre de 500 milliards d’euros par an. Il y a beaucoup de travail à faire, non seulement pour la construction de la nouvelle infrastructure, mais aussi en agissant sur celles qui existent aujourd’hui pour améliorer les aspects techniques et bureaucratiques de ces dernières, et ce tandis que les nouveaux ouvrages, qui seront fondamentaux dans un futur proche dans ce nouveau système de connexion globale, sont en cours de réalisation », a-t-il ajouté.

Le train serait un mode de transport plus économe en énergie, plus économique que l’avion. L’énergie dépensée pour 1km  en train se situe  entre 60 et 100 Wh, selon la configuration du train, des motrices utilisées, et du taux d’occupation. C’est environ 10 fois moins qu’avec la voiture. Pour l’avion, la dépense énergétique serait de  360 Wh pour un kilomètre.

 

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